J’avais dit : « Les ténèbres m’écrasent ! » mais la nuit devient lumière autour de moi.(Ps 138, 11)

La cathédrale de Clermont possède un ensemble exceptionnel de vitraux, du XIIe au XXe siècle.
Ce panorama permet d’illustrer une véritable histoire du vitrail : vitraux romans, gothiques, romantiques, et contemporains.
Nous ne rentrerons pas ici dans les détails du symbolisme des vitraux. Disons simplement qu’à la cathédrale de Clermont, le contraste entre la pierre noire et l’éclairage des fenêtres prend encore plus de sens : c’est le Christ, la vraie lumière, qui illumine son Église.
Éclairé par le vitrail, sertissage précieux de faux joyaux, le chœur est illuminé de chatoyantes couleurs ; selon Durand de Mende, qui écrit à la fin du XIIIe, « les fenêtres vitrées sont les Écritures de Dieu, qui verse la clarté du vrai soleil, c’est-à-dire de Dieu, dans l’église, c’est-à-dire dans le cœur des fidèles ». Elles illuminent le chœur de l’église, symbole de la Jérusalem céleste, cité aux murs de pierres précieuses.
Les couleurs dominantes des vitraux les plus anciens sont le vert, le jaune, le bleu et le rouge. Mais suivant l’heure du jour, les teintes deviennent violacées, orangées…