Vitraux gothiques

Les verrières gothiques sont de deux époques : une première série a été créée dans les années 1220/1230, selon Madame Boulanger.

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I Premiers vitraux gothiques :

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Ces médaillons ont été installés  juste avant la construction de la cathédrale actuelle. On peut supposer qu’ils se trouvaient dans la cathédrale antérieure, comme semble le prouver l’existence d’un cycle du martyr des saints Vital et Agricol, patrons primitifs de l’église cathédrale..

Nous les retrouvons regroupés dans la verrière de la chapelle Sainte-Anne, et dans la fenêtre de la chapelle Saint-Arthème.

Leur restauration a été très abusive, et il est difficile de distinguer quelles peuvent être les parties originales du XIIIe. Vous avez ci contre un exemple des modifications des médaillons : au dessus des deux autres, l’original est actuellement au Trésor. Il a été copié deux fois pour être mis dans la recomposition des verrières : une de saint Bonnet, l’autre de saint Arthème.

Médaillons XIIIe cathédrale de Clermont, comparaison
Médaillons XIIIe cathédrale de Clermont, comparaison

II Verrières de la fin du XIIIe

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La majeure partie des verrières a été installée dans la nouvelle cathédrale gothique, dans les années 1260-1290 : ce sont les verrières des chapelles Saint-Georges, Saint-Austremoine, Sainte-Marie-Madeleine, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Bonnet, Sainte-Foy-et Sainte-Marguerite, Sainte-Agathe.

Elles datent de la deuxième moitié du XIIIe siècle. La « Canone », le manuscrit servant aux chanoines de la cathédrale, donne un plan où apparaît le nom des autels du déambulatoire. Ce nom est aussi celui du saint auquel la verrière est consacrée.

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Nous faisons ici le choix de détailler les verrières dans l’ordre (fautif) où elles ont été remontées lors de la restauration des années 1912-1924. Henri Du Ranquet l’a expliqué dans son livre de 1932. Les pages suivantes vous racontent le déroulement des récits, sans souligner les erreurs d’identification des scènes, des personnages, mais vous permettront dans la cathédrale de comprendre ce que vous avez actuellement sous les yeux.

Le livre « Lumen Coeli, lux Dei », si vous le désirez, vous montrera ce qu’étaient les verrières au début du XIVe siècle.

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plan du chœur de la cathédrale de Clermont
plan du chœur de la cathédrale de Clermont

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Nous détaillons ici les verrières d’après le livre de Du Ranquet, et vous avez ainsi l’explication du travail de Gaudin. Les verrières actuelles sont toujours dans cet ordre.

Les médaillons neufs sont décrits en italique.
Dans le tableau de correspondance, avec les numéros, les cases vertes indiquent les médaillons neufs.

Pour identifier les médaillons refaits, le travail prend en compte le livre de Du Ranquet, celui de Madame Courtillé, le livret du Père Berger, la thèse de Jean-François Luneau sur Gaudin, le « Corpus Vitrearum » sur l’Auvergne, et les photos de couverture de 1912, avant la restauration.

Enfant prodigue, cathédrale de Clermont

Enfant prodigue

Saint Georges présenté au roi Dacien, et à la reine Alexandra, cathédrale de Clermont

Saint Georges présenté au roi Dacien, et à la reine Alexandra 

Baptême de Lucius par saint Austremoine, cathédrale de Clermont

Baptême de Lucius par saint Austremoine

Saint Bonnet quittant sa charge d'évêque, cathédrale de Clermont

Saint Bonnet quittant sa charge d’évêque

Le martyr de sainte Foy, cathédrale de Clermont, médaillon gothique

Le martyr de sainte Foy

Marie-Madeleine débarquant à Marseille, cathédrale de Clermont

Marie-Madeleine débarquant à Marseille

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