Le village actuel résulte du dédoublement d’une localité plus ancienne, restée longtemps le chef-lieu de la paroisse et située au sud-ouest. L’église paroissiale Saint-Pierre, à la nomination de l’abbesse de Beaumont, occupait le sommet d’une butte appelée « la Motte » : en mauvais état, elle fut interdite en 1676 et était complètement ruinée en 1738.
Tandis que le cimetière restait en usage, les fonts baptismaux furent alors transférés dans une chapelle attenante au château située dans le village de Malintrat (chapelle Notre-Dame) et reconstruite dans la seconde moitié du XIXe siècle en style néogothique.
Le village de Malintrat était un fort villageois : le noyau du village était un quartier fortifié, composé d’un château seigneurial sur la butte, et de maisons protégées par une enceinte villageoise. Le seigneur possédait également une résidence distincte de son château et située dans l’enceinte villageoise.
L’église actuelle s’élève en bordure de la rue « Sous le Château », dans la partie occidentale de l’enceinte, dont la plus grande partie était au XIXe siècle occupée par des espaces vides de constructions (jardins, cours, et même une vigne).
Voir le livre de Gabriel Fournier : Les villages fortifiés et leur évolution. Contribution à l’histoire du village en Auvergne et sur ses marges, Association des Forts Villageois d’Auvergne, Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, 2014




























