Les évêques de Clermont

La cathédrale et les évêques

En théorie impossible d’évoquer l’une en oubliant les autres : la cathédrale n’est-elle pas l’endroit où est la cathèdre, siège de l’évêque ? Et pourtant, nous allons voir que le problème est plus complexe.

La relation entre l’évêque et la cathédrale a été la conséquence de nombreux facteurs, à la fois religieux, sociaux et culturels. Il faut tenir compte de l’époque, et de la personnalité de l’évêque.

La cathédrale que nous avons devant les yeux n’est pas celle du Moyen Age, mais celle de la fin du XXème siècle. Nombre des générations, nombre d’évêques y avaient laissé leurs marques. Mais la Révolution a détruit la plupart des embellissements apportés, et souvent seuls les documents nous parlent de ce qu’avaient pu faire ces évêques. Nous en sommes réduits, soit à évoquer des structures disparues, soit à commenter des vestiges. L’après Concile a apporté de nouvelles modifications, en faisant disparaître l’utilité des autels des chapelles rayonnantes, de l’autel de Viollet Le Duc, de la chaire et des confessionnaux.

Pour Clermont, environ 104 évêques se sont succédé. Certains ont été présents dans leur cathédrale, l’ont embellie, s’y sont fait enterrer. D’autres l’ont ignorée, sauf pour les cérémonies obligatoires.

Nous allons pour la cathédrale :

• Etablir la liste des évêques de Clermont
• Évoquer les dons faits par ces évêques, que ce soit par volonté d’enrichir le culte (et éventuellement marquer son territoire et laisser son souvenir), cad construction, mobilier, reliques, ou par leur ensevelissement dans la cathédrale.
• Examiner la façon dont on représente ces évêques, que ce soit « le bon évêque » dans les vitraux du XIIIe, ou la manière d’intégrer un évêque contemporain dans une scène plus ancienne, pour montrer la continuité de l’histoire de l’Église
• Expliquer ce que fait un évêque dans sa cathédrale, et la façon dont certaines périodes charnières de l’histoire ont modifié cette présence.

Qu’est-ce qu’un évêque ?

L’évêque est un clerc ayant reçu la plénitude du sacrement de l’ordre. Comme tel, il peut ordonner d’autres prêtres et même un autre évêque, il est le seul habilité à confirmer les baptisés, et, le jeudi saint, il consacre le saint chrême (l’huile sainte qui est utilisée lors du baptême des catéchumènes, lors de la confirmation et lors de l’extrême onction). Les pots recueillant cette huile étaient autrefois répartis dans le diocèse par les archiprêtres regroupés autour de l’évêque à la cathédrale le jeudi saint.

Sur la tête il porte une mitre, couvre-chef qui lui est réservée ; la mitre apparaît autour de 1150, sa forme change beaucoup au cours des siècles. D’abord bonnet fermée, puis les deux faces appelées titres ou cornes s’allongent pour être de plus en plus pointues ; deux bandes retombent sur les épaules : les fanons. Les deux pans de la mitre symbolisent les deux Testaments

La croix pectorale, l’anneau, la crosse sont aussi des attributs, comme les armoiries, la devise, et le sceau

I Début du christianisme au XIIe siècle

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1 Saint Austremoine (IIIe ou IVe siècle)

2 Saint Urbicus

3 Saint Leogonius

4 Saint Allyre († vers 384) ou Illidius ou Alyre

5 Saint Nepotianus

6 Saint Arthème

7 Saint Vénérand, (†423), évêque en 385.

8 Saint Rusticus

(9) Saint Parthem ou Saint Arthem, mort en 394    oublié par Savaron

   9 Saint  Namace, fondateur de la première cathédrale de Clermont

Voir Grégoire de Tours : « Elle a cent cinquante pieds de long, soixante de large, cinquante de haut dans l’intérieur de la nef jusqu’à la voûte ; au-devant est une rotonde, et, de chaque côté, les ailes de l’église sont d’une élégante structure, et tout l’édifice est disposé en forme de croix. Elle a quarante-deux fenêtres, soixante-dix colonnes et huit portes. Une pieuse crainte de Dieu se fait sentir dans ce lieu, où pénètre une brillante clarté ; et très souvent ceux qui viennent prier y sentent des parfums qui semblent provenir de doux aromates. Les parois du côté de l’autel sont ornées de différentes espèces de marbres ciselés avec beaucoup d’élégance. »

  30 Saint Bonnet (°623 – †710), référendaire du roi Sigebert III et évêque de 691 à 701.

31 Nordebertus, parent du comte de Paris ou comte lui-même3.

32 Bubus

33 Proculus

34 Thaidon

 34 Bernouin (attesté vers 811) Absent de Savaron

 35 Daibenne

36 Stephanus (761)

37 Adebertus (785)

38 Saint Stabilis (823 ? – 860 ?)

 39 Frigidise

40 Saint Sigon mentionné vers 863

41 Egilmar de Clermont (875 ? – 891 ?) ; attesté en 878

 42 Jean ( ?)

43 Adalard (910)

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44 Arnold (vers 912)

45 Bernard (évêque de Clermont)

46 Étienne II (vers 942 – 984) ; frère du vicomte Robert II de Clermont.

47 Begon (évêque d’Auvergne) (vers 980 – vers 1010)

48 Étienne III (vers 1010 – 1014 ou 1013) ; fils du vicomte Robert II de Clermont.

 49 Jean

50 Étienne IV (évêque d’Auvergne) (1014 – vers 1025)

51 Rencon (1030 – 1053)

52 Étienne V de Polignac (vers 1053 – 1073)

 53 Guillaume de Chamalières (1073 – 1077) Absent dans Savaron

53 Durand (évêque de Clermont) (1077 – 1095)

54 Guillaume de Baffie (1096 – 1103)

55 Pierre Roux (1104 – 1111)

56 Aimeric (évêque d’Auvergne) (1111 – 1150). Absent dans Savaron

56 Etienne VI

57 Aymeric

58 Étienne de Mercœur (1151 – 1169)

59 Ponce de Polignac (1170-1189) Ancien abbé de Clairvaux (1165-1170)

60 Gilbert (évêque de Clermont) (1190-1195)

L’église Saint-Joseph de Clermont, construite de 1882 à 1901, possède un ensemble de vitraux remarquables. L’abbé Géraud Cluzel a retracé, outre un programme consacré à saint-Joseph, toute l’histoire du Diocèse à travers ses premiers évêques.

II Du XIIIe à la Révolution

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Les notices biographiques des évêques du XIIIe, XIVe et XVe siècles sont longuement développées dans l’ouvrage :
« Fasti Ecclesiae Gallicanae. Volume 21. Diocèse de Clermont ; Année de publication. 2021 »

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61 Robert d’Auvergne (1195-1227)

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62 Hugues de la Tour du Pin (1227-1249) † en 1249 à la croisade.
Il procéda à la visite des reliques de la cathédrale, et en fit dresser un inventaire.
En 1249, il accompagna le roi Louis IX en croisade en Égypte.
Il mourut outre-mer en décembre 1249.

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63 Guy de la Tour du Pin (1250-1286)
Sans intervenir directement dans la construction de la cathédrale, il la favorisa. Lorsqu’en 1269 saint Louis lui fit don de reliques de la Vraie Croix, de la Sainte Épine et de sainte Marie-Madeleine, il les céda à la cathédrale, où une chapelle fut consacrée à la sainte. En 1273, il confirma, moyennant le versement de 300 livres tournois, la cession faite au chapitre cathédral par son prédécesseur du terrain nécessaire à l’emprise du nouveau chœur ; en 1286, il légua plusieurs pièces d’orfèvrerie à sa cathédrale. Le 6 juin 1258, il avait procédé à la visite des reliques de saint Bonnet.
Dans la titulature de ses actes, il reprit l’appellation d’Arvernorum episcopus, que ses deux prédécesseurs avaient abandonnée. En octobre 1268, il fit rédiger par son clerc, Adam de Clermont, une compilation des statuts adoptés par les précédents synodes du diocèse, précédée par un exposé des articles de la foi.

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64 Aimar de Cros (1286-1297)
Il mourut le 17 octobre 1297, et fut enterré dans le chœur de la cathédrale, du côté de l’Épître, entre les marches du maître autel et celles du chœur, conformément à son testament passé le 13 octobre.

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65 Jean Aycelin (1297-1301)
Il mourut auprès du St-Siège en 1301, dans l’octave de la St-Jean-Baptiste ; son corps, ramené à Clermont, fut enseveli dans le chœur de la cathédrale, du côté de l’Épître ; sa tombe était couverte d’une plaque de cuivre sur laquelle il était figuré mitré et crossé, entouré de ses armoiries et de celles du chapitre.

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66 Pierre II de Cros (1302-1304)
Il faut définitivement renoncer à faire de lui un dominicain élevé au couvent de Clermont, et il est vraisemblable qu’il fit ses études à Paris, à la faculté des arts avant 1290. Il fut nommé en 1275 recteur de l’université de Paris par le légat pontifical.
Boniface VIII le nomma évêque de Clermont le 21 janvier 1302.
Il mourut le 25 septembre 1304, et fut enterré dans le chœur de la cathédrale, sous une tombe de marbre où il était figuré mitré et crossé, avec l’inscription : « [HIC JACET] BONAE MEMORIAE P. DE CROS EPISCOPUS CLAROMONTENSIS, QUI OBIIT VII KAL. OCTOBRIS. ANNO … CCC QUARTO ».

Faut-il ne voir qu’un hasard dans le fait que l’épiscopat de cet universitaire correspond à la période où fut construit le portail nord de la cathédrale, au gable duquel sont figurés en sept médaillons les arts libéraux, surmontés par un pélican, symbole de la Rédemption ? ou bien peut-on formuler l’hypothèque que Pierre de Cros puisse être le commanditaire de ces sculptures, dans cette ville que ne disposait alors d’aucune école digne de ce nom ?

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67 Aubert Aycelin de Montaigut (1307-1328)
Il mourut en 1328 à Billom, avant le 23 avril, ayant exprimé le vœu d’y être enterré. Le chapitre de St-Cerneuf de Billom refusa de verser au curé de Ste-Croix de la cathédrale la portion canonique due dans les cas de sépulture hors de la paroisse ; ce refus expliquerait que son corps fut transféré à Clermont, et inhumé dans le chœur de la cathédrale, où on lui éleva un tombeau de marbre blanc où il était représenté avec la chasuble, la mitre et le pallium. (voir Audigier)

En 1317 fut créé le diocèse de Saint-Flour, en démembrant le diocèse de Clermont. 

68 Arnaud Roger de Comminges (1328-1336)

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69 Raymond d’Aspet (1336-1340)

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   70 Étienne Aubert (évêque de Clermont) (1340-1342) Évêque de Noyon (1338-1340) et
pape Innocent VI (1352-1362)

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71 Pierre André (évêque de Clermont) 1342-1349, transféré. de Noyon (1342) et transféré pour Cambrai (1349). Mort en 1368.

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72 Pierre d’Aigrefeuille (1349-1357) Transféré pour Uzès en 1357.

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73 Jean de Mello (évêque de Clermont) (1357-1376) Transféré de Châlons-en-Champagne en 1357.
Il mourut le 22 décembre 1376 ; Il fut enterré au milieu du chœur de la cathédrale, devant les marches de l’autel

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74 Henri de La Tour (évêque de Clermont) (1376-1415)
Il fonda une vicairie dans la chapelle haute du St-Sépulcre de la cathédrale, et fit don du reliquaire dans lequel le chapitre portait le Saint-Sacrement le jour de la Fête-Dieu. (Savaron)

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75 Martin Gouge de Charpaignes (1415-1444)

Il est le premier évêque dont on a la certitude qu’il fit procéder à des aménagements importants dans la cathédrale. Il fit construire un nouveau jubé, et une chapelle des Martyrs était en cours de construction ou d’aménagement par ses soins au moment de sa mort.

Il mourut au château de Beauregard, résidence des évêques, le 25 novembre 1444 ; conformément à la volonté exprimée dans son testament le 8 octobre précédent, il fut enterré dans la cathédrale, devant la porte du jubé qu’il y avait fait construire ; sur la plaque de cuivre qui recouvrait sa tombe, on lisait l’inscription : « Cy gis t Reverend Père en Dieu messire Martin de Charpaigne Gouge, en son vivant evesque de Chartres et chancelier de feu Monsieur le duc de Guyenne, et apres evesque de Clermont et chancelier de France, qui trepassa l’an 1414 le 25^e jour de novembre. Dieu ait l’ame de luy. Amen ». (…) il léguait au chapitre un missel neuf pour le grand autel, une statue de la Vierge, une croix d’or et un calice d’argent

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L’une des statues provenant du jubé que Martin Gouge de Charpaigne avait fait ériger dans la cathédrale est censée le représenter

76 Jacques de Comborn (1445-1475)
Le mystère de l’Eucharistie et de la présence réelle était une de ses préoccupations principales. Il fit réaliser autour du maître-autel de la cathédrale, offert en août 1463 par l’évêque de Rodez, Guillaume de La Tour, un baldaquin composé de six colonnes de cuivre portant six anges, colonnes destinées à supporter des draperies aux couleurs liturgiques du temps et recentrer ainsi les regards sur l’autel.
Cette contribution à la liturgie, dans ses nombreux aspects matériels, fut complétée par la confection d’un lutrin au goût du jour (deux lions adossés), de vitraux pour les baies septentrionales de la nef centrale, et l’aménagement près du portail sud d’une chapelle du St-Sépulcre. Il fit en outre réaliser pour la cathédrale un missel en deux volumes richement illustré de lettrines historiées et de miniatures.
Il fut enterré le 21 février 1475 dans le chœur de la cathédrale, devant le lutrin qu’il avait fait faire ; sa tombe, une plaque de cuivre, le figurait mitré et crossé, entouré de la légende : « Hic jacet venerandus in Christo pater et dominus Jacobus de Combornio dum viveret Claromontis episcopus, qui obiit die decima nona mensis februarii anno Domini mill° cccc° septuagesimo quarto. Ejus anima requiescat in pace. Amen ».

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77 Antoine Allemand (évêque de Clermont) (1475-1476) Transféré de Cahors en 1475 et transféré pour Cahors en 1476. Absent dans Savaron

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77 Charles I de Bourbon (1476-† 1488) Il fut également évêque de Lyon et cardinal.

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78 Charles II de Bourbon (évêque de Clermont) (1489-1505)
Il modifia profondément le château de  Beauregard, et ses jardins, propriété des évêques, où il mourut le 24 février 1504 (1505 ?) (Dufraisse, p. 512) ; enterré dans la nef de la cathédrale sous une plaque de cuivre jaune (E. Roux, Epitaphes, p. 19). Il fit réaliser à Lyon et Venise le premier missel de Clermont imprimé.

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79 Jacques d’Amboise (1505-1516)
Il offrit les tapisseries de la Vie de la Vierge et du Christ, qui sont actuellement à Saint-Pétersbourg, après avoir été vendues par la fabrique mi XIXe. Il fit faire le toit en plomb de la cathédrale (avant, c’était des tuiles canal), et l’arbre de Jessé en plomb de la Vierge du Retour (cf ms 1978). Il finit la restauration du château de Beauregard, en le meublant fastueusement.

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80 Thomas Duprat (1517-1528)

frère du chancelier Antoine Duprat. Meurt brusquement en novembre 1528 à Modène, alors qu’il accompagnait Renée de France à son duché de Ferrare.

Pour les Duprat , voir: VELLET, Christophe. Guillaume Duprat, un homme d’Église entre
famille et dévotion
In : Saint François de Paule et les Minimes en France de la fin du XVe au XVIIIe siècle [en ligne].
Tours : Presses universitaires François-Rabelais, 2010 (généré le 12 mai 2023). 

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81 Guillaume Duprat (1529-1560)

Armes de Guillaume Duprat, Clermont-Ferrand, église Saint-Joseph, récupéré à l’Hotel-Dieu

fils du chancelier Antoine Duprat, il fit venir à Billom les jésuites . Il fonda aussi un couvent de minimes à Beauregard-l’Évêque. Il accorda un large soutien à la fondation d’un nouveau grand hôpital à Clermont : il fit des pauvres de l’hôtel Dieu ses héritiers universels.

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82 Bernardo Salviati (1561-1567) Il fut également cardinal.

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83 Antoine de Saint-Nectaire (1567-1584)

Armes d’Antoine de Saint-Nectaire, évêque de Clermont

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  84 François de La Rochefoucauld (1585 – 1609) Il fut évêque de Senlis à partir de 1609
et cardinal. Pendant les guerres de religion, il dut quitter Clermont, ville royaliste, en 1589 pour se réfugier à Billom. Il défendit fermement les jésuites, priés de quitter Billom en 1595. Il revint à Clermont en 1597,
et quitta peu son diocèse avant son départ pour Senlis

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  85 Antoine Rose (évêque de Clermont) (1609-1614) Transféré de Senlis en 1609.

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  86 Joachim d’Estaing (1614-1650) enterré dans la cathédrale

  87 Louis d’Estaing (1650-1664)
Il fonda le premier séminaire.

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  88 Gilbert de Veny d’Arbouze (1664-1682)

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 (89) Michel de Castagnet (nommé mais n’obtenant pas ses bulles, il retourne à Macon).)

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  89 Claude II de Saint-Georges (1684-1687)

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  90 François Bochart de Saron (1687-1715) enterré dans la cathédrale

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  91 Louis de Balzac Illiers d’Entragues (1716-1717)

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  92 Jean-Baptiste Massillon (1717-1742) enterré dans la cathédrale

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  93 François-Marie Le Maistre de La Garlaye (1743-1775) enterré dans la cathédrale

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  94 François de Bonal (1776-1800)

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  95 Jean-François Périer (1791-1802), évêque constitutionnel, puis évêque d’Avignon

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III De la Révolution à nos jours

Après la Révolution, on rebaptisa la chapelle Sainte-Anne et Saint-Jacques chapelle des évêques :
c’est là où sont enterrés la plupart des évêques des XIXe-XXe siècles.

95 Charles-Antoine-Henri Du Valk de Dampierre (né à Hans (Marne);1802-1833) enterré dans la chapelle des Evêques

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96 Louis-Charles Féron (1833 – 1879) enterré dans la chapelle des Evêques

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97 Jean-Pierre Boyer (1879 – 1892) Ensuite archevêque de Bourges.

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98 Pierre-Marie Belmont (1893 – 1921) enterré dans la chapelle des Evêques

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99 Jean-François-Étienne Marnas (1921 – 1932) enterré dans la chapelle des Evêques

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100 Gabriel-Emmanuel-Joseph Piguet (1933 – 1952) enterré dans la chapelle des Evêques

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101 Pierre-Abel-Louis Chappot de La Chanonie (1953 – 1973)

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102 Jean Louis Joseph Dardel (1974 – 1995) enterré dans la chapelle des Evêques

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   103 Hippolyte Simon (Louis Jean) (évêque : 1996 – 2002) (puis archevêque : 2002-2016) 103^e évêque
Monseigneur Hippolyte Simon, archevêque émérite du diocèse de Clermont, de 1996 à 2016, est décédé dans sa 76e année, le 25 août 2020.-
Né à Saint-Georges-de-Rouelley (Manche) le 25 février 1944, il a été ordonné prêtre le 27 juin 1970, pour le diocèse de Coutances, où il a exercé son ministère jusqu’en 1996.
Le 22 février 1996, il est nommé 103ème évêque de Clermont, et fut consacré évêque le 4 mai 1996. Le 8 décembre 2002, suite à la réorganisation des provinces ecclésiastiques de France, le diocèse de Clermont devient archevêché de la Province d’Auvergne, Monseigneur Simon devient archevêque métropolitain de Clermont. Il a reçu le pallium des mains de Jean-Paul II à Rome le 29 juin 2003.
Sa démission pour raisons de santé a été acceptée par le pape François le 17 mars 2016.
 enterré le 29 août 2020 dans la chapelle des Évêques de la Cathédrale

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104 François Kalist (2016-