Parmi tes bien-aimées sont des filles de roi ; à ta droite, la préférée, sous les ors d’Ophir.
(Ps 44,10)
Cette chapelle fait face à celle de saint Georges. Elle est de plan rectangulaire.
Au-dessus de l’autel, deux colonnes torses encadrent une toile du XVIIe qui représente l’Adoration des Mages.
Deux statues encadrent le retable : un très beau saint Antoine à gauche et sainte Marguerite à droite.
Face à ce retable se trouve un tableau figurant saint Louis en adoration devant la Croix, œuvre du peintre Bosio de 1826.
La verrière se compose de quatre lancettes, retraçant deux légendes indépendantes.
N’ayant pas su identifier les médaillons relatifs à sainte Foy, les responsables de la restauration du début du XXe ont voulu retracer la vie de saint Privat, créant alors des médaillons neufs. La verrière présente donc, dans son état actuel, sur les deux lancettes de gauche une vie de saint Privat, et sur les deux de droite celle de sainte Marguerite.
Le récit se déroule de bas en haut, et de gauche à droite, sur deux lancettes. Saint Privat était l’évêque de Mende, et a été martyrisé par Chrocus, chef des vandales, au IIIe siècle. Sainte Marguerite était une vierge persécutée par le gouverneur Olibrius, avalée par un dragon et sortant du ventre dudit dragon par le pouvoir de la croix, symbole du mal anéanti grâce à la puissance du Christ mort et ressuscité. Elle était invoquée par les femmes avant l’accouchement.
Au-dessus des lancettes, vous retrouvez à gauche sainte Foy, au centre la Cène, et à droite sainte Marguerite.