Autels et retables

Cathédrale de Clermont, haut du retable des ursulines

Le plus ancien retable actuel de la cathédrale est celui des ursulines, que nous décrit Mme Catherine Brial-Carton. Il date du XVIIe siècle.

Nous n’avons pas de photo d’ensemble du retable. Vous trouverez une carte postale éditée par Debaisieux à la cathédrale…

Le retable de l’église des Ursulines de Clermont retrouvé

 

Le couvent des Ursulines de Clermont, rue du Bon Pasteur, est constitué en 1613 par Antoinette Micolon, en religion Sœur Colombe du Saint-Esprit. En 1667, la maison de Clermont abrite 68 professes, deux novices de chœur, onze sœurs converses, deux tourières soit 83 personnes[1].  En 1792, à la fermeture, on compte seulement 31 professes et quatre converses soit 35 personnes[2].

La maison est actuellement occupée depuis le Concordat de 1801 par la communauté des Sœurs de Saint-Joseph du Bon Pasteur. Les Ursulines, quant à elles,  sont toujours présentes à Clermont-Ferrand mais se sont installées en 1806 dans les anciens locaux des moines bénédictins de Clermont : l’Abbaye de Saint-Alyre, elles sont issues du couvent de Montferrand.

Le retable monumental

Selon le prix-fait passé le 20 mars 1656[3] par devant le notaire Maillardon, la Mère Supérieure du couvent des ursulines de Clermont, Sœur Marie de Saint-Joseph Dubos commande à deux sculpteurs de Riom : Jean et Guillaume Languille, le retable de leur église[4]. Le prix-fait était accompagné d’un dessin auquel il est fait constamment référence mais qui a disparu.

Les Languille appartiennent à une dynastie bien connue de sculpteurs et tailleurs de pierre de Riom. Jean Languille, maître-sculpteur, s’installe à Riom en 1631 en provenance d’Effiat et son fils Guillaume est qualifié également de maître-sculpteur dans un document de 1665. Jean Languille, le père, collabora entre 1648 et 1657 à la reconstruction du dôme de l’église du Marthuret détruit en 1646 par une tempête. Son fils Guillaume pourrait être, sans certitude, l’auteur de la fontaine d’Adam et Eve rue Sirmond, à l’angle de la rue Gomot. Enfin, on leur attribue aussi les caryatides de l’hôtel Valette de Rocheverd, rue du Commerce[5].

Le montant du prix-fait est de 1850 livres. La quittance de paiement est signée par les Languille le 15 avril 1659, soit avec deux ans de retard puisque le retable aurait du être mis en place « à la fête de l’Annonciation de Notre-Dame-de-mars de l’année prochaine que l’on comptera 1657 ».

Après la dispersion de la communauté en 1792, un inventaire du 27 mars 1798 nous informe que des boiseries en provenance du couvent des Ursulines de Clermont ont été transférées à la cathédrale sur l’ordre de l’administration du département à la suite de la demande formulée par l’évêque constitutionnel Jean-François Périer. Le déménagement était accompagné d’un inventaire en bonne et due forme[6]. Le retable occupe le mur oriental de la première chapelle du déambulatoire au sud dite chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption[7].

 

 

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Cathédrale de Clermont, Autel Notre-Dame de l'Assomption

Décor du retable

Les dimensions du retable de la cathédrale correspondent en hauteur à celui de prix-fait : « 34 pieds depuis le pavé et hault (11 m) […] et de largeur 25 pieds (8,10 m) », en revanche, en largeur, le retable mesure 5 m, alors que nous attendions 8,10 m. Les parties latérales étant manquantes, on comprend alors que ces ailes étaient larges d’environ 1,55 m.

Le fût des colonnes torses est à décor de feuillages de vignes, grappes de raisins et aux sarments parfois détachés qui expliquent l’expression employée dans le prix-fait « parties percées à jour ». La vigne rappelle évidemment la parole de Jésus dans Jean (15-1 et 15-5)[8] : « Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron », « Je suis la vigne, vous les sarments ». Les colonnes sont surmontées de chapiteaux corinthiens, ce qui n’est pas indiqué dans le marché.

Au centre de l’architrave, au-dessus du tableau central, un phylactère présente en lettres capitales dorées l’inscription suivante : « autel privilégié ». Il s’agit d’un autel fixe auquel le pape attache un certain nombre d’indulgences notamment en faveur des défunts pour lesquels on célèbre la messe. Il ne peut exister qu’un seul autel privilégié par église qui peut aussi être l’autel principal. Le titre d’autel privilégié peut être accordé également à l’autel principal de l’église d’une communauté religieuse[9]. Nous ne pouvons affirmer que cette inscription  soit d’origine, en tous les cas elle n’est pas incompatible avec la fonction du retable dans l’église des Ursulines de Clermont.

Sur la partie centrale du retable, la frise est décorée de rinceaux qui s’enroulent autour de fleurs épanouies qui rappellent des églantines ou des roses. Ce décor s’interrompt en son milieu pour laisser place à un cartouche rectangulaire en relief contenant un blason placé au-dessus de deux palmes opposées. Le blason porte l’inscription suivante : « sancta trinitas unus deus ». « Sancta trinitas unus deus misere nobis » est extrait des Litanies de la Vierge dites de Lorette : « Sainte Trinité, un seul Dieu, pitié pour nous ». Cela évoque évidemment la Trinité céleste : le Père, le Fils et le Saint Esprit.

Les piédestaux des colonnes sont à décor de feuilles de laurier : « enrichis de feuilles de laurier et sa basse au-dessous des dits piedestaux enrichie de feuille de chêne ». Le laurier se retrouve également sur le cadre du tableau. C’est un motif directement en rapport avec Sainte-Ursule. Citons  la Mère de Pommereu, supérieure des uruslines de Paris au XVIIe siècle, dans le chapitre second de son ouvrage intitulé : « Réflexions particulières sur le martyre de ces saintes » [10] : « Puis ayant receu tant de coups dans son cœur, elle (Sainte-Ursule) endura en son propre corps. Entrant à son tour dans le champ de bataille, elle y moissonna le plus beau Laurier, ou pour mieux dire, elle fut transformée en Laurier, et remplit entièrement l’anagramme de son nom, Ursula, Laurus ». On voit aussi des palmes, symboles du martyr de Sainte-Ursule.

Le retable des Ursulines est placé aujourd’hui sur un autel en marbre qui paraît dater du XIXe siècle avec en son centre une Vierge de l’Assomption en haut-relief portée par deux anges. Le tabernacle et les gradins présents sur l’autel actuel semblent être du XVIIIe siècle ainsi que les petites statues qui en décorent ses niches. Le tabernacle est orné, sur sa porte, d’un Christ chez les pèlerins d’Emmaüs.

Cathédrale de Clermont, retable des ursulines, ange gauche
Cathédrale de Clermont, retable des ursulines, Christ de la Résurrection
Cathédrale de Clermont, retable des ursulines, ange droit

L’iconographie du retable :

La plupart des statues mesurent un mètre soixante-deux (cinq pieds) : la Vierge de l’Assomption, les anges sur le fronton (ils paraissent beaucoup plus grands), « sans oublier les grandes figures qui auront cinq pieds de hauteur ». Seul le Christ au sommet du retable mesurera seulement un mètre trente de haut. L’unité monumentale des statues participe à la mise en scène du retable : les saints de part et d’autre sur les ailes, l’intercesseur représenté par la Vierge en haut et enfin, en amortissement, le Christ de la Résurrection. Une composition pyramidale pour une élévation architecturale mais surtout spirituelle. L’iconographie du retable des Ursulines présente trois figures particulières : « la figure de l’Assomption de la saincte Vierge »,  « une figure de la Résurrection de notre seigneur », « plus se fera une image de Saint Jozeph pour mettre dans la niche du grand balustre». En tous les cas, le Saint-Joseph fait bien partie du décor du retable puisqu’il figure dans son prix-fait mais il a disparu aujourd’hui.

La mère de Pommereu[11], en dédicace de son ouvrage, attire l’attention sur la Trinité créée : « A la Trinité créée Jésus, Marie, et Joseph » qu’elle qualifie d’ « incomparables personnes ». Citons-la : « Jésus, époux des Vierges ! C’est vous qui avez fait Sainte Ursule et ses compagnes des épouses de sang, de même que vous leur avez été un époux de sang et c’est vous aussi qui avez épousé tant d’âmes religieuses qui se sont consacrées à vous sous les auspices, et sous la conduite de ces saintes. Toutes ces Vierges sont vos servantes, et vos filles, ô Reine et Mère des Vierges ! Elles accroissent vostre train, et vous êtes reconnue dans leurs monastères pour la Maîtresse, et pour la supérieure principale. Et vous grand Saint Joseph, vous vous en êtes montré mille fois le Protecteur, et le Père. C’est donc à vous trois, ADMIRABLES ET AIMABLES PERSONNES, que ces chroniques sont dues […] ».C’est donc probablement à cette trinité là que le retable est également voué : trinité terrestre qui permet d’accéder à la trinité céleste notifiée par l’inscription « sancta trinita unus deus ».

La Vierge de l’Assomption, toujours en place dans la niche, correspond exactement à la description du marché avec ses mains jointes et son pied écrasant un croissant de lune (fig. 9) : « la figure de l’assomption de la saincte vierge qui aura un croissant sur les pied et aura un soleil tout autour sera couronnée et aura les mains jointes ». Le soleil est juste remplacé par un cercle d’étoiles assimilant l’image de la Vierge à celle de la femme de l’Apocalypse (Apocalypse 12 1-6). Les grands anges sur les rampants du fronton devaient tenir des palmes ou des bannières : leur main extérieure serre en effet l’extrémité d’une hampe.

On peut raisonnablement penser que les ailes du retable surmontaient les portes d’accès aux sacristies interne et externe. On parle en effet de portes du côté de l’Evangile (nord) et de l’Epître (sud) avec une statue de Sainte-Ursule dans la niche au-dessus de la porte de la sacristie côté méridional et, en vis-à-vis, au-dessus d’une autre porte, une statue de Saint-Augustin.

cathédrale de Clermont, Vierge de l'Assomption, retable des ursulines
cathédrale de Clermont, Vierge de l'Assomption, retable des ursulines

Dans le bas-côté nord de la cathédrale, une statue en bois de noyer, faussement identifiée jusque-là à Marie-Madeleine, correspond exactement à la description du prix-fait : « au costé de lespitre sera la porte de la sacristie au-dessus de laquelle il y aura une niche dans laquelle sera mise la figure de Saincte Ursulle vestue en reyne et couronnée portant une palme a la main et une flèche dans le cœur ». Vêtue d’un manteau à mouchettes caractéristiques de la fourrure d’hermine réservée aux rois et reines, la statue a perdu sa flèche et sa palme mais la gestuelle reste néanmoins explicite et un petit trou à l’emplacement du cœur indique l’impact du trait (fig. 10).  Elle mesure aussi un mètre soixante-deux. Nous pouvons également rapprocher la statue de la cathédrale de deux autres représentations de Sainte-Ursule, l’une sur une gravure reproduite dans l’ouvrage de la Mère de Pommereu (fig. 11)[12] et l’autre sur un dessin découvert aux archives départementales du Puy-de-Dôme (fig.12)[13]. Le visage est toujours tourné vers le ciel dans une attitude extatique. Sainte-Ursule est une martyre originaire de Cologne en Allemagne. Elle fait partie des onze vierges martyres persécutées soit par Maximien au IIIe siècle, soit par les Huns au VIe siècle. Elle est la patronne de la ville de Cologne. Ses attributs sont la flèche dont elle aurait été percée par les archers d’Attila. On la représente parfois abritant ses compagnes sous son manteau[14].

cathédrale de Clermont, statue de sainte Ursule
cathédrale de Clermont, statue de sainte Ursule, XVIIe
saint Augustin, cathédrale de Clermont
saint Augustin, cathédrale de Clermont

La statue de Saint-Augustin, mentionnée dans le marché, pourrait être celle qui se trouve au revers de la façade occidentale de la cathédrale, qui, sans correspondre tout à fait à la commande, est néanmoins de même facture (fig. 13). En effet, le texte dit : « du costé de l’évengille au-dessus de la porte il y aura une niche dans laquelle sera mise une figure de saint augustin croissé et mittrée aveq une croix au devant de luy la chappe et le roché portera à la main gauche un grand cœur navré aveq des flames»[15]. La taille de la statue est la même que celle de Sainte-Ursule (un mètre soixante- deux). En revanche, l’attitude de la statue ne correspond pas vraiment à la description : le cœur est dans la main droite, il n’a pas de chape et il n’est pas mitré. Est-ce une interprétation du prix-fait ou est-ce le résultat d’une autre commande ? En 1655, les sœurs ont déjà commandé aux Languille un Saint-Augustin haut de 5 pieds (1,62 m) mais en pierre de Volvic[16] qui peut suggérer un usage extérieur.

Néanmoins, la main qui a réalisé Saint-Augustin est bien la même que celle qui a sculpté les statues du retable : Sainte-Ursule, la Vierge de l’Assomption, les anges sur les rampants du fronton. Les visages sont pleins et larges, les yeux très écartés et largement ouverts ont l’iris très peu marqué, les paupières apparaissent sous l’arcade sourcilière bien dessinée. Le regard est assez vide notamment sur les statues qui sont peintes, moins sur la statue de Sainte-Ursule. Le nez est droit, à la grecque pour Sainte-Ursule. La bouche est petite et les lèvres pulpeuses. Enfin, le menton est arrondi et proéminent, traité comme indépendamment de la ligne des maxillaires. Les cheveux encadrent les visages en ondulations souples formant des crochets sur les tempes et les joues. L’impression générale est celle d’un grand calme, d’une grande sérénité confortée par les plis sages des vêtements.

Le retable de la cathédrale est décoré d’un tableau qui représente une Annonciation (fig. 16). Le tableau a été attribué au peintre Sébastien Bourdon (1616-1671) par Bénédicte Gady[17]. Une gravure est reproduite dans le catalogue de l’exposition du Musée Fabre consacrée à Sébastien Bourdon en 2000[18], en sens inverse et avec quelques différences notables :

Cathédrale de Clermont, tableau de Sébastien Bourdon, retable des Ursulines, Annonciation
Tableau du retable des Ursulines, XVIIe, cathédrale de Clermont

Gabriel ne porte pas comme sur la gravure des fleurs de lys dans la main et d’autres personnages apparaissent dans les nuées sur le tableau. Le tableau y est en tout cas mentionné comme perdu. Est-ce le tableau d’origine ? Pour le moment, nous n’avons trouvé aucun document faisant mention d’un quelconque tableau commandé par les sœurs pour décorer le retable.

L’attribution du grand retable de la chapelle Notre-Dame-de-l’Assomption de la cathédrale, à la communauté des religieuses Ursulines de Clermont permet de mieux imaginer la richesse décorative des édifices religieux réguliers de Clermont à l’époque moderne, avant les désastres de la Révolution. Jean et Guillaume Languille, deux maîtres sculpteurs jusque-là connus par les archives, viennent de signer cette œuvre monumentale et de révéler leur style particulier qui permettra, n’en doutons point, d’identifier d’autres œuvres de leur main. Enfin, plus généralement, l’ambition de ce décor baroque témoigne d’une grande volonté de paraître aux yeux de Dieu d’abord mais un peu aussi aux yeux des hommes. Il est évident, en effet, que les ornements des églises et des retables étaient les vecteurs d’un discours religieux porté par la Contre-Réforme et, par conséquent, l’église du couvent, lieu de convergence du monde extérieur et intérieur à l’occasion des grandes fêtes du calendrier liturgique, devait par son décor être exemplaire : une mise en scène baroque pour un objectif clairement catéchétique.

 

Catherine Brial-Carton, guide-conférencière

[1] Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 1 G 1543.
[2] Idem, 1 Q 1951.
[3] Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 79 H 28.
[4] La supérieure est accompagnée dans cette démarche par sœur Marguerite de Jésus Maria Chrestien, assistante, sœur Catherine du Saint-Sacrement Vigier?, zélatrice, et sœur Jeanne des Anges de la Chaise, dépositaire. Sœur Marguerite de Jésus Maria Chrestien était supérieure en avril 1654 (Arch. Dép. du Puy-de-Dôme 79 H 28). Sœur Catherine du Saint-Sacrement Vigier sera supérieure d’avril 1674 à octobre 1675 (Arch. Dép. du Puy-de-Dôme 79 H 17).
[5] Bénédicte Renaud, Riom une ville à l’œuvre, Cahiers du Patrimoine 86, Lyon, Lieux-dits éditions, 2007, 191 p., p. 158 et 179.
[6] Idem, 1 Q 564.
[7] Pour le nom des chapelles de la cathédrale de Clermont, nous nous référerons au guide de visite établi par l’Association des Amis de la Cathédrale et de l’Art Sacré.
[8] La Bible de Jérusalem, Desclée de Brouwer, Leeuwarden, 1990, 2172 p., p. 1876.
[9] Christian Claerr, Joël Perrin, Marie-France Jacops, « L’autel et le tabernacle de la fin du XVIe siècle au milieu du XIXe siècle », Revue de l’Art, 1986, n°71, p. 47-70
[10] Mère de Pommereu, Les chroniques de l’ordre des Ursulines recueillies pour l’usage des religieuses du même ordre. Paris : chez Jean Hénault, 1673, 767 p.op. cit., note 15, p.4
[11] Mère de Pommereu, op. cit., note 15
[12] Mère de Pommereu, op. cit. note 15, préface.
[13] Encre et aquarelle, signé Lamotte et daté 1731 et 1732, Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 79 H 33. NB : Lamotte est professe en 1705, Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 79 H 1.
[14] Sur Sainte-Ursule voir : Jacques de Voragine, La légende dorée, traduction de J-B M Roze, Paris, Garnier-Flammarion, 1967, t. 1 : 507 p., t. II : 508 p., p. 294-298. Voir aussi : Jacques Baudoin, Le grand livre des Saints, Créer, Nonette, 2006, 519 p., p. 474.
[15] Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 79 H 28.
[16] Idem, 79 H 28.
[17] Je remercie Bénédicte Gady, collaboratrice scientifique au département des Arts Graphiques du Musée du Louvre, de m’avoir communiqué ces informations et m’avoir autorisée à les mentionner dans cet article.
[18] Jacques Thuillier, Sébastien Bourdon : Catalogue de l’exposition tenue à Montpellier, Musée Fabre, 4 juillet-15 octobre 2000. Paris : Réunion des musées nationaux, 2000, 384 p, p.350

Autels du XIXe siècle

A la restauration, et au cours du XIXe, plusieurs autels ont été installés à la cathédrale, et dédiés à des saints dont la dévotion se développait : Notre-Dame du Rosaire, de la Bonne-Mort, etc…

Jean-François Luneau les a étudiés. et on peut trouver son texte sur ces autels dans le livre de la Nuée Bleue